26 avril 2024 (Sen24TV)

Dans le paysage routier sénégalais, une réalité brutale émerge : les facteurs humains se dressent comme les principaux coupables, imputables à hauteur de 90% des tragédies sur nos routes. Cette alarmante révélation émane du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye.

Au cours d’une visite poignante à Yamong, village situé dans le département de Koungheul, le ministre a exprimé son désarroi suite à un récent drame : un accident impliquant un bus en route pour Kédougou, ayant entraîné la perte de 14 vies et blessé près d’une quarantaine de personnes.

Dans ses propos empreints de fermeté, Monsieur Ndiaye a dénoncé sans équivoque les maux qui gangrènent nos routes. Surcharges insensées, état défectueux des transports en commun, pneumatiques vétustes, excès de vitesse inconsidéré et comportements irresponsables des automobilistes ont été pointés du doigt avec une justesse criante.

“Nous ne pouvons plus tolérer de telles pertes en vies humaines”, a-t-il déclaré avec une conviction palpable. “Ces pratiques inconsidérées doivent cesser, car chaque vie perdue est une tragédie évitable”.

Au-delà de la simple dénonciation, le ministre Ndiaye a appelé à une prise de conscience collective. La quête effrénée du gain facile ne peut justifier des pratiques mortelles sur nos routes. Il est impératif de mettre fin à cette culture de l’irresponsabilité qui endeuille trop souvent nos familles.

Ce témoignage édifiant résonne comme un appel à l’action pour tout un chacun. En tant que nation, il est de notre devoir de promouvoir une culture de sécurité routière, où la vie humaine prime sur toute autre considération.

Sen24TV