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Dans un récent discours devant le Sénat français, Sébastien Lecornu, le ministre français des Armées, a soulevé des inquiétudes en évoquant la menace croissante du terrorisme au Mali et en évoquant la possibilité d’une partition du pays sahélien. Ces déclarations ont déclenché une vive réaction du gouvernement malien, qui a affirmé que le Mali n’était plus une colonie de la France et que son destin ne se décidait pas à Paris.

Dans un communiqué officiel publié le 18 octobre, le gouvernement de la Transition malienne a dénoncé les commentaires de Lecornu comme attentatoires à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali. Le gouvernement malien a critiqué le silence des autorités françaises face à ces remarques et a accusé la France de complicité passive. Ils ont également exprimé l’espoir que les prédictions de Lecornu se retournent contre lui et son pays.

Les autorités maliennes voient les commentaires de Lecornu comme une partie d’un plan visant à déstabiliser leur pays. Ils ont accusé la France de chercher à faire fuir la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et d’entraver son retrait ordonné et sécurisé, ce qui, selon eux, pourrait équiper délibérément les groupes terroristes avec d’importantes quantités d’armes.

Ces développements ont exacerbé les tensions entre la France et le Mali, soulignant la complexité de la situation sécuritaire au Sahel et les défis diplomatiques qui en découlent. La relation entre les deux pays est mise à l’épreuve, et l’avenir de la région reste incertain.

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