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Le 17 novembre 2023, Ousmane Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2025, attendra avec anticipation deux verdicts déterminants. La Cour suprême se penchera sur l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor, tandis que la Cour de justice de la CEDEAO rendra son jugement sur le recours introduit contre l’État du Sénégal, concernant la dissolution de son parti et sa radiation des listes électorales.

Hier, à Abuja (Nigeria), la Cour de justice sous-régionale a tenu une audience opposant les avocats de l’État à ceux d’Ousmane Sonko. Malgré les tentatives de l’agent judiciaire de l’État (AJE) pour reporter l’audience et récuser deux avocats étrangers d’Ousmane Sonko, la Cour a décidé de poursuivre les débats.

La défense a plaidé en faveur de l’urgence de la situation, soulignant que le Conseil constitutionnel du Sénégal se prononcera sur la liste des candidats à l’élection présidentielle de 2024 dans quelques semaines. Ils ont insisté sur la nécessité de rendre à Ousmane Sonko ses droits et sa liberté.

Cependant, l’AJE a rejeté ces arguments, affirmant que les juridictions sénégalaises avaient déjà été saisies et que la Cour suprême trancherait sur la question. Il a également précisé que Sonko n’était pas un détenu politique, mais avait été arrêté pour des infractions criminelles. Selon lui, le décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena) faisait suite à l’expiration du mandat des anciens membres.

La décision de la Cour sera rendue dans deux semaines, laissant en suspens le sort d’Ousmane Sonko et l’avenir de sa participation à l’élection présidentielle de 2025.

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