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Depuis le mois de juin dernier, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) demeure fermée, plongeant les étudiants dans l’incertitude quant à la conclusion de l’année académique. Les violentes manifestations ayant conduit à cette fermeture ont déclenché une lutte entre les autorités et la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) du campus de Dakar.

Malgré la décision du Conseil académique de poursuivre les cours en ligne, le SAES persiste dans son boycott, accentuant les préoccupations des étudiants, déjà confrontés à des défis d’accès à une connexion internet de qualité, en particulier ceux en dehors de Dakar. La fermeture prolongée et les tensions liées à la campagne électorale imminente ne font qu’aggraver la situation.

La récente radicalisation du SAES, marquée par une grève et des actions de protestation, souligne l’impasse actuelle. Les étudiants, accusant la suspension des cours pour des “raisons politiques”, expriment leur inquiétude quant à l’impact sur leur avenir académique.

Pour les nouveaux bacheliers, cette situation engendre une incertitude accrue, car la fin de l’année académique demeure incertaine. Les enseignements en ligne se heurtent à des obstacles majeurs, tels que des connexions internet instables, notamment dans les zones rurales où de nombreux étudiants sont installés depuis juin dernier.

Le secrétaire général du SAES, David Célestin Faye, souligne les conséquences potentiellement lourdes pour les nouveaux bacheliers, soulignant également les préoccupations financières des enseignants non réglées.

À quelques mois de l’élection présidentielle de février 2024, l’inquiétude persiste parmi les étudiants, craignant des perturbations supplémentaires en raison de la campagne électorale. L’avenir de l’UCAD demeure incertain, jetant une ombre sur le parcours académique de milliers d’étudiants.

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