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L’avocat français d’Ousmane Sonko, Me Juan Branco, a récemment exprimé des critiques sévères à l’égard de la Cour de justice de la CEDEAO. Sur sa page Facebook, il accuse la juridiction de donner un “blanc seing à Macky Sall pour détruire son opposant”. Les reproches de Me Branco portent sur l’approbation présumée de la Cour quant à la dissolution du principal parti d’opposition, le Pastef, tout en restant silencieuse sur la question de la radiation de l’opposant des listes électorales.

Selon l’avocat, la Cour de justice de la CEDEAO s’érige en “gardienne du pouvoir sur une mer de cadavres”, mettant en lumière la gravité de la situation politique au Sénégal. Ces accusations soulèvent des préoccupations quant à l’indépendance de la juridiction régionale et à son rôle dans le respect des principes démocratiques.

L’affaire, qui suscite déjà un vif intérêt tant au niveau national qu’international, souligne les enjeux cruciaux liés à la stabilité politique et à la protection des droits de l’opposition. Les observateurs attentifs se demandent si la Cour de justice de la CEDEAO peut jouer un rôle constructif dans la préservation de la démocratie au Sénégal ou si elle risque de compromettre sa crédibilité en apparaissant comme un instrument au service du pouvoir en place.

À mesure que cette affaire évolue, les regards restent tournés vers la Cour de justice de la CEDEAO, appelée à clarifier sa position et à justifier ses décisions dans un contexte où les valeurs démocratiques et les droits politiques fondamentaux sont sous les feux des projecteurs.

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