Dans la région de Bignona, une opération de grande envergure a été déployée par les forces armées en réponse à une attaque perpétrée par des éléments du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC). Les assaillants, identifiés comme des dissidents de la base de Diakhaye, ont ouvert le feu sur un bus de transport en commun, blessant plusieurs passagers.

Ciblant spécifiquement un ex-combattant ayant récemment déposé les armes suite à des accords avec l’État, les rebelles avaient initialement donné l’assaut au village de la victime, situé à Mangone. Cependant, informé de la menace imminente, le rebelle repenti avait quitté les lieux, échappant ainsi aux représailles.

L’attaque a été minutieusement planifiée, visant le bus de transport en commun circulant entre Bitibiti (arrondissement de Kataba 1) et Bignona à l’heure précise où les autorités ont été alertées. Les détonations ont semé la panique parmi les passagers, soulignant la violence de l’incident.

Réagissant promptement, l’armée a déclenché une opération de ratissage et de sécurisation dans la région. Des échanges de tirs ont été signalés, démontrant l’engagement des forces de sécurité à rétablir l’ordre. L’ensemble de la situation témoigne du défi persistant que représente la stabilité dans la région, malgré les accords récents avec certaines factions du MFDC.

Cette escalade de violence souligne la nécessité continue d’une vigilance accrue et d’une coordination efficace entre les autorités et les forces de sécurité pour garantir la paix dans la région de Bignona. Les événements récents suscitent des inquiétudes quant à la stabilité globale dans la région, mettant en lumière la complexité des défis sécuritaires auxquels est confrontée la Casamance.

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