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À Dakar, le 21 décembre (Sen24tv) – La Une des quotidiens de ce jeudi résonne du suspense qui entoure l’odyssée politique d’Ousmane Sonko en quête de son éligibilité pour l’élection présidentielle du 25 février. La Cour Suprême a fixé au 4 janvier la date cruciale pour statuer sur le procès en diffamation qui l’oppose au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

Selon L’As, il s’agit du “combat suprême entre Sonko et Mame Mbaye Niang”, qualifié par Les Echos de “procès le plus dangereux”, car une confirmation de la décision de la Cour d’appel pourrait rendre Sonko “immédiatement inéligible”. EnQuête s’interroge sur les “dossiers politico-judiciaires en lien avec Sonko”, pointant du doigt une possible polarisation de la justice, avec des verdicts alternant entre Sonko et le régime.

Le journal met en lumière la “bipolarisation de la vie publique” qui a atteint la Justice, jadis perçue comme un secteur uniforme et solidaire. Il soulève la question de savoir si l’on peut parler de “division ou de fronde dans la magistrature”. Un magistrat cité dans l’article réfute l’idée de division, soulignant plutôt l’exercice de la liberté d’appréciation dans un contexte politicien.

Vox Populi évoque “la longue errance des envoyés de Sonko”, soulignant les obstacles rencontrés par le mandataire et l’huissier du leader de Pastef, empêchés d’accéder à la caisse des dépôts et consignations ainsi qu’au ministère de l’Intérieur. Sud Quotidien rapporte que “Sonko est sur tous les fronts”, précisant que le président du Pastef lutte contre la montre pour son éligibilité malgré les portes fermées de la Direction générale des élections et de la Caisse des dépôts et consignations.

Bës Bi titre sur “Sonko accentue la pression”, mentionnant l’entrave des forces de l’ordre à l’accès à la Caisse des dépôts et consignations. WalfQuotidien pointe du doigt les difficultés rencontrées par Sonko à quelques jours de la clôture des dépôts des candidatures, indiquant que ses avocats prévoient de déposer un dossier incomplet au Conseil constitutionnel, mettant ainsi les juges face à leur propre jurisprudence.

Dans cette épopée judiciaire et politique, Ousmane Sonko se retrouve dans une course contre la montre, jonglant entre les institutions, les verdicts de justice, et les portes qui se ferment. La question de son éligibilité à la présidence du Sénégal reste en suspens, enveloppée dans les défis posés par les diverses affaires politico-judiciaires qui jalonnent son parcours.

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