Sous le soleil éclatant de Mamatoro, un événement empreint de symboles a marqué un tournant décisif vers la paix définitive en Casamance. Plus de 250 ex-combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), dirigés par le chef de guerre Salif Sadio, ont assisté à la destruction solennelle de leurs armes variées, dont des kalachnikovs et des lances grenades Rpg-7. Cette étape historique, témoignage concret de l’accord de paix signé entre l’État du Sénégal et le MFDC, s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, et de diverses autorités militaires et civiles.

Les flammes dévorant ces instruments de conflit incarnent l’espoir d’une paix durable dans la verdoyante Casamance, ravagée par plus de quatre décennies de guerre. L’acte, accompli dans le village de Mamatoro, vient consolider les efforts concertés des pouvoirs publics et des organisations internationales pour mettre un terme à ce conflit meurtrier.

Un Pas Historique vers la Paix

La cérémonie, présidée par le gouverneur Mor Talla Tine, a été saluée comme un pas significatif vers une paix tant espérée. Lamine Coly, président de l’Initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du MFDC, a souligné le courage des ex-combattants ayant choisi la voie de la paix. Il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont eu le courage non seulement de faire la guerre, mais aussi de faire la paix, soulignant que la paix concerne tous les citoyens.

Cheikh Cissé, représentant du Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao), a loué ce geste courageux et a rappelé que la paix, bien que difficile à défendre, finira par triompher. L’amiral Farba Sarr a assuré que l’État du Sénégal respectera ses engagements, soulignant que toutes les factions, y compris celle de Salif Sadio, sont prêtes à négocier.

Reconnaissance de l’État et Engagement envers la Réintégration

Le gouverneur Mor Talla Tine a exprimé la reconnaissance de l’État envers les ex-combattants de la faction Diakaye. Il a souligné l’importance de la paix pour le développement régional et national, promettant le soutien du gouvernement pour faciliter la réintégration socio-économique des ex-combattants.

L’article conclut en évoquant le passé tumultueux de la Casamance, rappelant les efforts antérieurs pour mettre fin au conflit armé. Avec cet engagement en faveur de la paix, la Casamance semble tourner une page sombre de son histoire, ouvrant un nouveau chapitre vers un avenir pacifique et prospère.

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