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L’affaire récente qui a secoué l’inauguration du centre de santé de Sakal est loin d’avoir atteint son épilogue. Samedi dernier, des détonations ont retenti lorsque les éléments de sécurité du Premier ministre, Amadou Bâ, ont tenté de maîtriser un policier de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) assurant la sécurité du ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye. Dans sa tentative de s’échapper de l’étau qui s’était formé autour de lui, le policier a dégainé son arme et tiré deux coups de feu en direction du sol. Cette action a provoqué une bousculade qui a entraîné des blessures parmi les participants à la cérémonie.

Le policier en question a été rapidement conduit au commissariat central de Louga, où il a passé la nuit du samedi au dimanche. Par la suite, il a été placé sous la garde de la Brigade prévôtale, qui a immédiatement ouvert une enquête pour faire la lumière sur les événements.

Selon des sources rapportées par le journal “L’Observateur,” l’agent mis en cause a déjà admis avoir tiré des coups de feu, justifiant son geste en expliquant qu’il avait agi pour échapper à l’encerclement par les éléments du Gign, une unité d’élite de la sécurité. Il aurait déclaré avec fierté lors de son audition : “Je préfère être radié plus tôt que de subir l’humiliation publique. J’ai réagi pour préserver ma dignité de policier.”

Le dénouement de cette affaire dépendra des conclusions de l’enquête en cours. Une fois l’enquête terminée, le ministre de l’Intérieur pourra décider d’engager des poursuites judiciaires ou de classer l’affaire. Les autorités compétentes devront désormais trancher sur la suite des événements, mais l’incident a déjà fait couler beaucoup d’encre et suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique. Sen24TV continuera de suivre cette affaire de près pour vous tenir informés des développements futurs.

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