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À l’âge de 33 ans, Françoise Mbengue dévoile les cicatrices d’une vie marquée par le manque d’affection maternelle, un choix délibéré de ne pas fonder une famille pour éviter de reproduire le schéma douloureux qu’elle a vécu.

Agée de 33 ans, sans mari ni enfant, Françoise Mbengue (un pseudonyme) partage son parcours singulier en tant que célibataire décidée à ne pas fonder une famille, motivée par une enfance dépourvue d’amour maternel. Bien que sa mère soit toujours présente physiquement, l’absence d’affection de sa part a conduit Françoise à faire le choix radical de ne pas avoir d’enfant.

Une Douloureuse Quête d’Amour Maternel

Françoise, exposant son vécu, explique : “Je ne veux pas enfanter parce que j’ai eu un vécu que je voudrais épargner à mon enfant. En réalité, je n’ai jamais eu d’amour maternel.” Cette carence affective, partagée par ses frères et sœurs, a créé des obstacles émotionnels persistants, conduisant Françoise à un rejet de la maternité par crainte de reproduire le schéma délétère de son enfance.

Une Coexistence Difficile Mère-Fille

La cohabitation avec sa mère s’avère tendue, marquée par le silence et l’indifférence. Françoise évoque des souvenirs d’une enfance où son père assumait le rôle maternel, soulignant le manque d’implication de sa mère dans des moments cruciaux de sa vie. Les tentatives de Françoise pour renouer avec sa mère se heurtent à l’indifférence de cette dernière, renforçant le fossé émotionnel.

Un Passé douloureux, Un Avenir Incertain

Le décès de son père aimant à l’âge de 19 ans a créé un vide affectif irréparable pour Françoise. Malgré ses tentatives de rapprochement avec sa mère après cette perte, la froideur persistante de cette dernière a engendré une distance croissante entre elle et ses enfants. Ce passé douloureux influence ses choix de vie, devenant un frein à l’épanouissement sentimental et à l’engagement maternel.

La Quête d’un Compagnon sans Descendance

Françoise, déterminée à éviter la maternité, exprime son désir de trouver un compagnon infertile. “Je suis prête à me marier mais pas à faire des enfants,” confie-t-elle. Malgré son amour pour les enfants, elle préfère envisager l’adoption plutôt que la maternité biologique, un choix complexe motivé par les séquelles de son passé familial.

La quête de Françoise pour surmonter les traumatismes d’une carence affective résonne comme un témoignage poignant, mettant en lumière les défis émotionnels liés à la maternité dans le contexte de relations familiales difficiles.

Avec Bés Bi le Jour

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