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Sen24TV.com Dans une décision inattendue, le Conseil Constitutionnel a rejeté la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle de 2024, suscitant un émoi politique considérable. La décision N2/E/2024, rendue par les “sages”, met en lumière les raisons de cette exclusion surprenante.

Au cœur de cette affaire, la question de la double nationalité de Karim Wade a été déterminante. Contestée par Thierno Alassane Sall, qui arguait que le candidat n’avait pas renoncé à sa nationalité française, cette controverse a conduit à une analyse minutieuse du décret émis par l’État français.

Selon le Conseil Constitutionnel, le décret du 16 janvier, publié le 17 janvier 2024, atteste clairement de la perte de la nationalité française par Karim Wade. Cependant, les “sages” soulignent une subtilité juridique : bien que sa double nationalité ait pris fin à cette date, sa déclaration sur l’honneur du 21 décembre 2023, affirmant n’avoir que la nationalité sénégalaise, était inexacte.

En vertu de l’article 27-1 du code de la famille français, les effets du décret de perte d’allégeance ne sont pas rétroactifs. Ainsi, au moment de la déclaration, Karim Wade ne possédait pas exclusivement la nationalité sénégalaise, justifiant la décision du Conseil Constitutionnel de déclarer sa candidature irrecevable.

Cette décision, étayée par des considérations légales rigoureuses, révèle une complexité juridique sous-jacente dans le processus électoral. Le Conseil estime que la requête de Thierno Alassane Sall est fondée, entraînant l’inéluctable inéligibilité de Karim Wade.

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