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Sen24tv.com (23 janvier 2024) – Lors de l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, le Sénégal a, une fois de plus, fermement exclu toute possibilité de légalisation de l’homosexualité. La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a souligné la “position de principe claire” du pays sur la question des droits des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres).

Aïssata Tall Sall a déclaré : “Le Sénégal exclut toute idée de légalisation sur la question des LGBT. Le Sénégal a rejeté beaucoup de résolutions dans ce sens, affirmant ainsi sa position souveraine et claire devant la communauté internationale.” Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs intervenants ont salué les efforts du Sénégal en matière de droits de l’homme, tout en émettant des recommandations pour améliorer divers aspects de la situation dans le pays.

La ministre a également mis en avant les libertés exercées au Sénégal, soulignant que “l’usage de la force est réprimé judiciairement”. Les recommandations des intervenants ont touché des domaines tels que l’éducation des filles en zones rurales, la réduction de la mortalité maternelle et infantile, la lutte contre la discrimination et la protection des minorités.

Le Sénégal, examiné pour la quatrième fois dans le cadre de l’EPU, a rejeté toutes les résolutions impliquant la question des LGBT, réaffirmant sa souveraineté. La délégation sénégalaise, dirigée par Aïssata Tall Sall, Garde des Sceaux et ministre de la Justice, a été évaluée par un groupe de rapporteurs comprenant l’Allemagne, le Kazakhstan et la Somalie.

Le Groupe de travail de l’EPU adoptera les recommandations le 26 janvier. Il est à noter que le Sénégal est l’un des 14 États examinés lors de la 44e session du Conseil des droits de l’homme qui se déroule du 22 janvier au 2 février 2024.

L’EPU, mécanisme unique examinant périodiquement les droits de l’homme dans les 193 États membres de l’ONU, se base sur des rapports nationaux, des informations d’experts, et des contributions de parties prenantes, y compris la société civile. Le Sénégal, comme tous les États membres, aura l’occasion de donner sa position sur les recommandations reçues lors de cet examen.

Selon les informations de Sen24tv.com, le Sénégal continuera à exposer les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations antérieures et à souligner l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays lors de ce quatrième cycle de l’EPU.

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