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9 février 2024 (Sen24tv.com) – Des heurts ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays, provoquant une atmosphère tendue à la suite de l’annonce du report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février.

Après la grande prière du vendredi, de nombreux jeunes, mobilisés via les réseaux sociaux, ont tenté de manifester contre ce report, déclenchant ainsi des affrontements avec les forces de l’ordre.

Les rues de la capitale se sont rapidement enflammées, avec des manifestants brûlant des pneus et bloquant plusieurs artères importantes. En réponse, les forces de police ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

La situation a également touché le monde des médias, avec l’arrestation puis la libération d’une journaliste du site d’information seneweb, Absa Hane, qui couvrait la manifestation. D’autres journalistes ont également été pris pour cible, suscitant l’indignation de l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF).

Cette crise politique découle de l’annonce faite par le président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle au 15 décembre. Cette décision a été prise suite à des soupçons de corruption concernant certains magistrats impliqués dans le processus d’examen des candidatures.

Les réactions nationales et internationales n’ont pas tardé. Les États-Unis ont réitéré leur soutien à l’organisation d’une élection libre et équitable au Sénégal, tandis que l’Union européenne a appelé les autorités sénégalaises à respecter la Constitution en organisant l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

Dans ce contexte, des organisations de la société civile ont lancé l’initiative “Aar Sunu election” (Protéger notre élection), visant à rétablir le calendrier électoral initial.

Selon les informations de Sen24tv, la situation reste tendue et préoccupante, avec des répercussions déjà visibles sur la stabilité et la cohésion sociale du pays.

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