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Dakar, 5 mars (Sen24tv.com)La mise en branle de la procédure parlementaire pour l’examen d’un projet de loi d’amnistie est au cœur des préoccupations dans la presse sénégalaise aujourd’hui.

Le président de la République, par décret signé le 1er mars, a ordonné la présentation à l’Assemblée nationale du projet de loi portant amnistie. Dans la foulée, la commission des lois va se réunir ce matin, suite à la réunion d’hier de la conférence des présidents pour se pencher sur le texte qui va atterrir prochainement en séance plénière, révèle le quotidien L’As.

Libération annonce que l’Assemblée nationale est saisie en procédure d’urgence pour l’examen de ce projet de loi. Selon Le Quotidien, cette loi d’amnistie, si elle est votée, va couvrir la période février 2021-février 2024.

Le contenu de ce texte, selon Sud quotidien, révèle que “sont amnistiés, de plein droit, tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que les auteurs aient été jugés ou non”.

Tribune s’exclame : “Quelle honte !”, dénonçant une “immunité pour les politiciens”. Selon Tribune, Macky chercherait à couvrir ses proches cités dans le recrutement de nervis armés.

Selon Kritik’, ce projet de loi “vise l’apaisement du climat politique et social, le renforcement de la cohésion nationale, la consolidation du dialogue national mais aussi la réhabilitation de certains acteurs politiques en maille avec la justice”.

Le Quotidien révèle que “Ousmane Sonko pourra retrouver son éligibilité, si les députés adoptent le projet de loi portant amnistie des faits commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024”.

Enquête affirme que “Macky lave à l’eau de javel Sonko et Cie”. L’affaire Sonko contre Mbaye Niang, qui a valu à l’opposant la perte de son éligibilité, “n’échappe pas au champ du projet de loi d’amnistie”.

Les Echos mentionnent également le projet de loi d’amnistie, qualifiant le texte de “tous les dangers”. L’Observateur estime qu’il contribue à affaiblir “la norme pénale”.

Walfquotidien souligne que “l’adoption du projet de loi d’amnistie des délits et crimes commis lors des événements survenus entre 2021 et 2024 ne peut faire blocage à la Cour pénale internationale”.

Dans un tout autre registre, Le Soleil rapporte que le président Macky Sall va saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions du dialogue national.

Les participants ont proposé que le chef de l’État convoque par décret les électeurs aux urnes, le 2 juin prochain, pour la tenue de l’élection présidentielle.

Le Quotidien rapporte que le président transfère le dossier aux 7 “sages”, en référence au Conseil constitutionnel.

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