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30 mars 2024 (Sen24TV)

Dans un récent développement politique au Sénégal, les nominations effectuées par le président sortant Macky Sall ont suscité un vif débat au sein des observateurs politiques. Parmi les voix critiques, celle d’Alioune Tine, président du Afrikajom Center, résonne avec une particulière acuité.

Le point focal de la controverse réside dans le remplacement du président de la Cour suprême, Aly Ciré Bâ, par Abdoulaye Ndiaye, une décision que Tine qualifie de “transgression caractérisée des règles les plus élémentaires des pouvoirs légitimes de nomination de son successeur”.

S’exprimant avec une mesure critique mais franche, Tine souligne que bien qu’il apprécie le président Sall, cette action, effectuée à la veille de son départ du pouvoir, constitue une intrusion inacceptable dans les prérogatives à venir de son successeur. Il met en exergue le fait que le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, bien qu’élu et en attente de prendre ses fonctions, a déjà exprimé son intention de réformer le système judiciaire. Ainsi, selon Tine, le changement à la Cour suprême représente un empiètement sur les futurs pouvoirs du président Faye.

Cette situation controversée soulève également la nécessité de légiférer sur les limites des pouvoirs en fin de mandat, afin de définir clairement les responsabilités et les actions appropriées pour les présidents sortants. Tine propose que ces pouvoirs de transition soient définis de manière plus rigoureuse pour éviter des incidents similaires à l’avenir.

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