Une tragédie sans précédent a secoué la commune de Niakhar, située dans le département de Fatick, plongeant la communauté dans un profond désarroi. Selon les informations fournies par Source A, un bébé âgé d’un mois, de sexe féminin, a été sauvagement égorgé.

Le drame s’est déroulé hier, vendredi, dans le quartier Khdodjlème, vers 07 heures du matin. Un individu, encore non identifié, et décrit comme souffrant de troubles mentaux, a pénétré dans la maison familiale, devenue le lieu du deuil, avant de commettre cet acte atroce, révèle le journal.

Le récit glaçant rapporte que le présumé meurtrier s’est violemment disputé avec la mère éplorée en l’absence du mari, avant de s’en prendre au bébé. Après avoir commis son acte abominable, il s’est barricadé dans la cuisine, armé d’un couteau. Face à cette situation, les voisins ont pris d’assaut la maison et ont finalement maîtrisé l’agresseur, qui a été remis aux autorités de la Gendarmerie de Fatick.

Ce triste événement survient deux ans après l’enlèvement suivi du meurtre d’un bébé d’un an en 2020. Suite à cette tragédie, la population de Niakhar est appelée à redoubler de vigilance. Latyr Diouf, le chef du village, a exprimé son inquiétude en déclarant : “Niakhar s’est agrandi et s’est développé. Même si la Gendarmerie a ouvert une enquête et que nous coopérons, notre sécurité restera vulnérable. Nous devons faire preuve de vigilance et signaler toute présence suspecte dans notre communauté.”

Cette affaire choquante a suscité une profonde émotion et un sentiment d’insécurité parmi les habitants de Niakhar, qui appellent à une réponse rapide et efficace des autorités pour prévenir de futurs drames similaires et assurer la sécurité de leur communauté.