Sen24TV.com (03 janvier 2024)-Dans une révélation poignante, le Dr Ibrahima Giroux, Enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger, met en lumière la situation alarmante des 50 nourrissons issus de la pouponnière “Keur Yeurmandé”. Interrogé par nos confrères de la Rfm, le spécialiste souligne que ces nourrissons, secourus des mains de la responsable présumée, courent un danger imminent si des mesures appropriées ne sont pas prises.

Selon le Dr Giroux, la plupart de ces tout-petits, actuellement pris en charge dans des établissements tels que Gaspard Camara, sont confrontés à des risques vitaux. Leur état de santé, déjà fragilisé par la négligence et l’exposition, est exacerbé par un stress sévère, laissant craindre des conséquences graves pour leur développement.

“Les 50 bébés sauvés des griffes de la dame, et actuellement sous la responsabilité des médecins de Gaspard Camara et d’autres hôpitaux, sont confrontés à des risques sérieux. Ce n’est pas uniquement une question de nutrition. Ces bébés ont été négligés et exposés à un stress toxique, provoquant des dommages au niveau de leur cerveau. Sans une attention particulière, la plupart d’entre eux pourraient malheureusement perdre la vie avant l’âge de 05 ou 06 ans. J’en appelle à mes collègues médecins pour qu’ils intensifient leur prise en charge, non seulement sur le plan nutritionnel, mais aussi en instaurant des interactions ludiques visant à leur redonner amour et espoir, car ils ont enduré une maltraitance excessive”, alerte le Dr Giroux.

Cette révélation met en exergue la nécessité d’une attention médicale et psychologique accrue envers ces nourrissons, dont le passé traumatique requiert un accompagnement spécialisé. Selon les informations de Sen24TV, les professionnels de la santé sont appelés à déployer des efforts soutenus pour assurer le bien-être de ces tout-petits, victimes d’une négligence ayant laissé des séquelles profondes.

La situation des bébés de “Keur Yeurmandé” reste donc préoccupante, et il est impératif que les autorités compétentes et le personnel médical demeurent mobilisés afin de prévenir toute tragédie annoncée.