Dialogue National au Sénégal : Vers une Possible Prorogation du Mandat Présidentiel et la Réintégration de Karim Wade dans la Course Électorale
28 février 2024 (Sen24tv.com) – Les conclusions du Dialogue national au Sénégal, convoqué dans le dessein de résoudre la crise politique engendrée par le report de l’élection présidentielle, ont été vivement scrutées par les médias nationaux. Les discussions, émaillées d’enjeux cruciaux, révèlent des perspectives qui pourraient profondément influencer le paysage politique.
Le quotidien Le Soleil met en avant la proposition de fixer la date du 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle. L’accent est mis sur la gestion du pouvoir post-2 avril, avec une tendance à favoriser l’application de l’article 36 alinéa 2 de la Constitution, permettant au Président de la République de poursuivre son mandat jusqu’à l’installation de son successeur. La réintégration de Karim Wade dans le processus électoral suscite également un vif intérêt.
Les Echos soulignent les “trois mois cadeaux” potentiellement octroyés au président Macky Sall, tandis que WalfQuotidien évoque une victoire pour Karim Wade, notant que sa réintégration dans la course présidentielle semble désormais envisageable.
Bës Bi rapporte que la Commission politique, réunie lors du Dialogue national, a recommandé au président Macky Sall de rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur, avec une possible prorogation de son mandat. Toutefois, l’aval du Conseil constitutionnel reste essentiel.
Ces conclusions seront soumises à l’examen du Conseil constitutionnel, un acteur clé dans le processus électoral sénégalais. Les décisions ultimes de cette institution auront un impact significatif sur l’évolution de la situation politique.
Selon le Pr Ameth Ndiaye, Maître de conférences titulaire en droit public à l’UCAD, toute modification de la liste des candidats validés par le Conseil constitutionnel pourrait remettre en question son autorité et son pouvoir régalien.
Dans ce contexte complexe, l’avenir politique du Sénégal demeure soumis à l’arbitrage des instances constitutionnelles, avec des décisions qui pourraient redéfinir le paysage politique national.
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